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La région au bord du gouffre après l’explosion d’engins utilisés par les institutions civiles et le Hezbollah / La résistance promet des représailles : l’ennemi sera puni là où il l’anticipe et là où il ne l’anticipe pas

L'occupation lance la plus grande attaque contre le Liban depuis 1948 : 3 000 blessés en quelques secondes

le 18 septembre 2024

La manchette du journal  Al-Binaa

 


Écrit par le rédacteur politique

En quelques secondes, des milliers d’engins ont explosé dans les mains, les maisons et les lieux de travail de leurs utilisateurs. Les explosions ont coûté la vie à neuf personnes, dont le fils du député Ali Ammar, un jeune enfant et plusieurs moudjahidines pleurés par le Hezbollah. 2 750 autres ont été blessés, dont près de 200 dans un état critique, selon le ministre de la Santé Firas al-Abiad. Alors que certains rapports ont évoqué une cyberattaque, une autre théorie a fait surface, suggérant une opération de renseignement préventive, où des puces explosives auraient été implantées dans des batteries d’appareils ou de fines particules explosives auraient été cachées dans des téléavertisseurs avant d’atteindre leurs utilisateurs.
La déclaration du Hezbollah a rapidement suivi : « Après avoir examiné minutieusement les faits et les informations disponibles sur l’attaque coupable de cet après-midi (c’est-à-dire d’hier), nous tenons l’ennemi israélien pleinement responsable de cette attaque criminelle qui a notamment visé des civils et a causé la mort de plusieurs personnes et en a blessé beaucoup d’autres ».
Réaffirmant son engagement à soutenir Gaza, le Hezbollah a ajouté : « Nos martyrs et nos blessés sont le témoignage de notre djihad et de nos sacrifices sur le chemin de Jérusalem, en solidarité avec notre honorable peuple à Gaza et en Cisjordanie. Le soutien indéfectible sur le champ de bataille continuera d’être offert, et notre position inébranlable en faveur de la courageuse résistance palestinienne restera une source de fierté dans cette vie et la suivante ». La déclaration se termine par un avertissement clair : « Cet ennemi traître et criminel devra sans aucun doute subir une juste rétribution pour cet acte ignoble, aussi bien là où il l’anticipe que là où il ne l’anticipe pas. Dieu est témoin de notre engagement ».
Les observateurs ont fait remarquer que la région est au bord d’une éruption et que son endiguement ne peut être garanti. L’ampleur de cette attaque terroriste rend impossible pour la résistance de rester silencieuse, ce qui nécessite une réponse proportionnée. De même, il est peu probable que l’occupation laisse passer de telles représailles sans que cela ne dégénère davantage, poussant la région plus près d’un conflit plus vaste. Les contraintes habituelles qui empêchent une descente dans la guerre semblent s’affaiblir, en particulier avec l’adoption par les États-Unis d’une position tiède, refusant de condamner le crime terroriste brutal de l’entité occupante. Cette réticence a soulevé des questions, rappelant l’assassinat du commandant Fouad Shukr, sur la complicité des États-Unis dans l’opération, plutôt que de simplement fermer les yeux.

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